Le texte a été enrichi par plusieurs amendements en faveur des agriculteurs et de l’agriculture de montagne soutenus par des parlementaires de la majorité et de l’opposition. Ils donnent ainsi à l’agriculture de montagne, notamment au secteur de l’élevage, une priorité et une visibilité absentes de la rédaction initiale.
Ces dispositions nouvelles portent principalement sur :
- l’affirmation de l’importance stratégique des secteurs de l’élevage et du pastoralisme dans la conduite de la politique du développement rural, et d’une politique spécifique à l’agriculture de montagne en application de l’article 8 de la loi du 9 janvier de 1985,
- le maintien d’un nombre d’exploitants agricoles sur l’ensemble des territoires en adéquation avec les enjeux d’accessibilité et d’entretien qu’ils représentent,
- la représentation de la montagne au sein du conseil supérieur d’orientation et de coordination de l’économie agricole et alimentaire, et la consultation pour avis des comités de massif lors de l’élaboration des plans régionaux d’agriculture durable,
- la surface minimale d’assujettissement (SMA) adaptée à la montagne,
- la possibilité de solliciter les fédérations de chasse pour contribuer au retrait des prédateurs, à l’initiative du préfet,
- la présentation d’ici le 31 décembre 2014, d’un rapport du gouvernement au parlement sur le développement des formations bi-qualifiantes dans l’enseignement agricole,
- la reconnaissance du rôle de la forêt dans la prévention des risques et la fixation des sols en montagne, justifiant une politique publique.
Ce résultat illustre la capacité de l’ANEM, qui célébrera son 30ème anniversaire à Chambéry en octobre prochain, à élaborer des propositions en amont et en concertation, de façon consensuelle avec les pouvoirs publics, facilitant ainsi leur adoption.
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