Disparu pendant plus de 3 jours, le pilote d’un motoplaneur qui avait décollé de la base de Puivert dans l’Aude a finalement été retrouvé sain et sauf.
Après une erreur de pilotage, le pilote expérimenté à tenté un atterrissage d’urgence en plein milieu des Pyrénées près de l’Andorre.
Malgré sa tentative, son avion s’est « crashé » et il a été fortement secoué et blessé. Le pilote sexagénaire avoue avoir «fait une erreur d’interprétation de la météo et des conditions de vol». «Je me suis trouvé dans une situation sans issue où je ne pouvais pas continuer. (…) J’ai choisi d’atterrir dans un endroit que je ne connaissais pas et l’atterrissage s’est mal passé»
Du point de vue sécurité, les planeurs modernes sont d’une fiabilité à toute épreuve. Les accidents, très rares, impliquent presque toujours la responsabilité du pilote. Dès l’école, les recommandations des instructeurs sont très simples : un aide-mémoire ? Les initiales du vol à voile : V.A.V.
V comme Vitesse, surveillez-la en faisant attention aux limites inférieures (indiquées pour chaque planeur) et supérieures. Respectez les consignes dans les zones d’atterrissage.
A comme Altitude, restez dans les zones d’ascendances. Trop bas ? Préparez-vous à atterrir sur un terrain ou dans un champ.
V comme Visibilité, respectez les règles d’or du vol à vue. Surveillez les autres aéronefs, le relief. Ne pénétrez pas dans les nuages.
L’accident survenu la semaine dernière montre que lorsque le planeur se trouve trop bas (moins de 400 m) et loin d’un terrain d’atterrissage, le pilote doit envisager de se poser dans un champ libre d’obstacle et suffisamment long pour le roulage du planeur. Ce qui n’ a pu être le cas en l’occurrence car la procédure qui veut que le pilote vire à 90 degré avant l’atterrissage, ce qui n’a vraisemblablement pas pu se réaliser correctement.