Les missions de DSF (Domaines Skiables de France) sont de représenter les entreprises de remontée mécanique et des domaines skiables de France, il y en a plus de 200, réparties dans les Alpes, les Vosges dans les Pyrénées, le Massif Central,..
L’objectif de DSF est de les représenter, les défendre, de négocier la convention collective du secteur et de que la cadre administratif de cette activité qui est très importante pour les territoires de montagne.
«On s’intéresse à tous les sujets qui touchent notre activité et notamment aux problèmes de sécurité, celui du transport par remontée mécanique par exemple, à la sécurité de l’activité ski en général, la cadre administratif et juridique de la loi montagne et plus récemment nous nous sommes intéressés à la réforme territoriale» précise Laurent Raynaud son délégué Général.
Notre parti c’est celui de la montagne
La réforme territoriale en cours provoque en effet des inquietudes auprès des montagnards et on constate qu’il ne s’agit pas de rendre plus proches les centres de décision des vallées, mais au contraire de prendre des centres de décisions locaux et les ramener au niveau supérieur soit au niveau des intercommunalités soit au niveau de la région. «Cela est pour nous montagnards un peu synonyme d’orage puisque l’expérience montre qu’il est plus difficile d’être entendu à la région qu’au département ou à la commune
Notre inquiétude est que notre spécificité ne soit pas diluée dans les nouveaux ensembles qui vont être créés. Il faut que la montagne reste attractive, qu’elle reste forte et qu’elle ne soit pas diluée et c’est une machine qui peut facilement être grippée si l’on n’y prend pas garde.»
Aujourd’hui il existe une bonne dynamique des stations des montages, c’est un secteur qui investit et qui reste compétitif, à titre d’exemple, 27% des recettes des stations sont réinvesties dans les équipements et dans la modernisation des stations . Aujourd’hui, nous sommes le premier domaine skiable d’Europe et le deuxième au monde après les Etats-Unis.
La préoccupation des montagnards dans un monde qui est dominé essentiellement par l’urbain est de rester vigilant car les divergences de points de vues peuvent exister.
Le secteur de la montagne reste dynamique en terme économique et d’emplois
Il faut rappeler qu’il y a plus de 100 000 personnes qui travaillent en station de montagne en France
On est là en vigie et on dit qu’il y a dans ce projet de loi des éléments qui potentiellement gripper le moteur économique des stations.
La voix de la montagne est écoutée mais à condition qu’il y ait une combativité
Le gouvernement a entendu la voie de la montagne et plus globalement les stations touristiques notamment au niveau de la modification du calendrier des vacances scolaires, alors oui il y a une écoute mais il faut être combatif, car cela faisait 5 ans que nous n’avions pas été entendus.
Ce qui est sûr c’est que les combats que l’on est sur de perdre est ceux que l’on ne livre pas !