A la demande de la commission des finances de l’Assemblée nationale, la Cour des comptes a réalisé une enquête sur l’organisation du secours en montagne et de la surveillance des plages.
Dans son rapport, la Cour constate l’excès de moyens par rapport aux besoins des secours en montagne et le caractère irrégulier et inéquitable de la participation des CRS à la surveillance des plages.
Elle estime notamment que la légitimité historique de l’intervention des CRS ne doit pas interdire une remise en cause fondée sur le bon usage des deniers publics et la recherche de l’efficience.
«Dans le milieu exigeant et difficile qu’est la montagne, trois services interviennent au titre du secours : les policiers avec les sections et les détachements de montagne des compagnies républicaines de sécurité (CRS) ; la gendarmerie, avec ses pelotons de gendarmerie de montagne (PGM) et de haute montagne (PGHM) ; les sapeurs-pompiers des SDIS, avec les groupes montagne des sapeurs-pompiers (GMSP). »
«L’analyse générale du dispositif fait ressortir un défaut de cohérence dans l’organisation des services et l’implantation des unités. L’élaboration des plans de secours dans un cadre strictement départemental se traduit par une implantation des unités qui n’est pas optimale à l’échelle des massifs montagneux. Dans ces conditions, les préfets doivent arbitrer des rivalités contre-productives entre services».
Voir le rapport complet et annexes