La position des élus de la montagne sur le haut-débit
L’indispensable montée en débit des territoires
Les zones les moins denses du territoire ne seront pas couvertes rapidement en fibre optique et devront opter en faveur d’une montée en débit progressive. L’expérimentation des services haut-débit offerts par KA-SAT, menée en partenariat avec Eutelsat par l’ANEM et l’Assemblée des départements de France, conforte le satellite comme un support complémentaire de la fibre optique favorisant la couverture numérique du territoire.
L’instauration d’une véritable politique de péréquation
Dans les zones les moins denses que sont les territoires de montagne, les coûts de raccordement d’une prise au THD seront largement supérieurs au millier d’euros, ce qui nécessitera d’accroître les subventions pour maintenir la péréquation raisonnable.
La mise en place d’un pilotage national sur l’ensemble du territoire
Au moment où démarre le déploiement sur l’ensemble du territoire national d’un réseau de communications à très haut débit, les moyens humains consacrés, au niveau national et local, à ce chantier gigantesque apparaissent notoirement insuffisants et inadaptés. Il est nécessaire de mettre en place une instance de pilotage opérationnel, assurant d’une part la capitalisation des expériences en rassemblant, précisant et diffusant les bonnes pratiques pour le déploiement des réseaux (le GIP France Télé Numérique pourrait servir d’exemple et de référence).
La recherche de sources complémentaires de financement
Les dernières évaluations chiffrent à 21 milliards d’euros le déploiement de la boucle locale, dont 2 milliards ont déjà été dépensés et 10 milliards seront à la charge des collectivités publiques. L’enveloppe du fonds stratégique pour le numérique (2 milliards) sera insuffisante pour financer l’ensemble des projets des collectivités territoriales.
Source Anem, voir plus sur http://www.anem.org/